A la recherche de logements
samedi 04 octobre 2008
Grasse : Les acteurs sociaux à la recherche de logements
L'agglomération grassoise comprend près de trois cents places de logements pour les personnes en très grande difficulté, et environ trois mille en HLM classique. C'est pour mieux appréhender ce problème qu'une réunion s'est tenue, dernièrement à la salle polyvalente de Saint-Jacques, à l'initiative du centre communal d'action sociale.
« Ce type de rencontre est organisé tous les trois mois, confirme Sophie Guichard, car les assistantes sociales ont besoin d'être au fait des moyens dont elles peuvent disposer. Régulièrement, les gens en difficulté s'adressent à elles, qu'elles soient sur secteur ou au Centre communal d'action sociale. La réunion offre un panoramique sur ce que nous appelons le parcours résidentiel. »
L'appellation désigne les différentes étapes de l'accession au logement. Depuis l'accueil de nuit, une quinzaine de places à Grasse, jusqu'aux premiers appartements bénéficiant du programme locatif aidé et très social, le PLATS. En passant par les foyers de jeunes travailleurs, une quarantaine de chambres actuellement, ou les sites destinés aux travailleurs immigrés, 233 disponibilités à Grasse.
Accroître l'offre pour tous les publics
Voilà pour l'existant. Mais des évolutions ont été annoncées par les participants. Ainsi de l'Adoma, qui ne réserve plus ses logements aux seuls immigrés. « Nous sommes en train d'ouvrir nos structures à d'autres personnes, celles en difficulté, explique Michèle Cousin, directrice de l'agence Cannes-Grasse. Nous allons remplacer une partie des chambres par des studios, destinés aux familles monoparentales ou aux jeunes. »
Même vent d'espoir à l'association Accompagnement promotion insertion, API. « En 2009, nous disposerons d'un parc de logements en foyer de jeunes travailleurs de 95 places contre 38 actuellement, explique Alexia Facchinetti, sa représentante. D'autre part, notre action se poursuit dans les résidences sociales, avec plus d'une soixantaine d'offres. »
Celles-ci sont destinées aux personnes qui ont évolué dans le parcours résidentiel et en sont au point de pouvoir tenir leur appartement, sans avoir les moyens financiers de payer le loyer. Comme pour l'association de la Villa Sainte-Camille qui dispose ainsi d'une vingtaine de logements en plein centre historique. « Notre plus grosse unité se trouve malgré tout à Théoule, précise Armelle Subra, responsable du pôle social à l'association.
Toutes ces associations font partie d'un collectif « Logements » initié par le Pôle Azur Provence. « Des projets sont en cours, pour tenter de répondre aux besoins en logements sociaux, confirme Marc Rossio, responsable au service logements du PAP. Comme l'opération de la Tourache, où est prévue une soixantaine d'accessions à la propriété. »
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