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Actualité Grasse

jeudi 24 janvier 2008

Grasse : En direct du centre de contrôle de la vidéosurveillance

À Grasse, les yeux de la ville se trouvent dans les entrailles du parking de la Roque. C'est là, dans un local sans prétention qu'est installé le centre de visionnage des 13 premières caméras de vidéosurveillance. N'y entre pas qui veut ! Pour y pénétrer, il faut avoir un badge et franchir deux portes coupe-feu, dont une est surveillée par une caméra.

Dans une première salle, un réfrigérateur, une table et un micro-onde. C'est la salle de vie.

Dans une autre, deux écrans d'ordinateurs et des disques durs, « où sont enregistrées pendant 15 jours les images. Ensuite, elles sont détruites » précise Charles Nicolas, le responsable de l'exploitation. Seulement trois personnes peuvent y accéder.

La dernière enfin, au fond du couloir, est la plus importante : elle renferme un large écran plat, où une mosaïque d'images s'affiche, ainsi que deux ordinateurs pour commander les caméras. On y observe le spectacle de la ville en direct.

Depuis le 5 décembre, c'est ici que deux opérateurs scrutent les images du système de vidéosurveillance voulue par la municipalité. « Il y en a toujours deux et ils sont douze à se relayer 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 » précise Charles Nicolas.

Ces guetteurs se partagent la surveillance de la commune. Un a en charge le visionnage des 6 caméras du centre-ville, l'autre des 5 de la Blaquière et des 2 du Plan. D'un simple geste de souris, ils peuvent prendre le contrôle de la caméra : faire un plan fixe sur une zone précise, utiliser le puissant zoom ou commander une rotation complète. Le système est plutôt précis et le zoom permet de lire nettement une place d'immatriculation à plus de 200 mètres.

Un carré blanc pour préserver l'intimité

En revanche, pour préserver la vie privée des riverains, quand la caméra passe devant une façade d'immeuble, un écran gris apparaît automatiquement et dissimule aux yeux des opérateurs les fenêtres.

Ainsi, à la Blaquière, les immeubles entiers apparaissent en gris. Seule la toiture et le bas des immeubles restent nets.

Pour l'instant le système est encore en rodage. « Nous devons nous améliorer, mais avec la vidéosurveillance, nous sommes plus réactifs » a constaté Michel Thomas, chef de la police municipale.

En effet, quand les opérateurs observent une scène qui leur paraît douteuse, ils appellent le standard de la police municipale. Soit de 5 à 8 appels par jour.

« C'est pour nous un nouvel outil, performant et pointu. Il commence à avoir son effet. A la Blaquière le climat est plus calme » avance M. Michel.

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Frédéric Delmonte
Nice Matin


24/01/2008
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